Discipline Positive avec Agnès Buthaud et Chahra Joubrel

Introduction à la Discipline Positive

Le modèle de la discipline positive (enseignants / parents) est basé sur le travail d’Alfred ADLER et de son disciple Rudolf DREIKURS.

Jane Nelsen et Lynn Lott lui ont conféré sa dimension pratique sous forme d’ateliers et de formations pratiques.

Principes Adlériens

  • Adler met en avant les sentiments d’appartenance et d’importance (contribution) comme les deux besoins essentiels de l’être humain. Nous sommes des êtres sociaux qui souhaitons «appartenir» et trouver notre place dans le groupe en contribuant à son fonctionnement.(Adler parle également de Gemeinschaftsgefühl - «sentiment de communauté» ou «intérêt social»).
  • L’approche adlérienne est globale. Chaque individu existe avec son corps, son esprit et son inconscient, mais aussi dans sa famille, son contexte social, sa situation professionnelle.
  • Chaque être humain mérite respect et dignité.
  • Tout comportement a une raison d’être.
  • Le changement constructif est facilité par l’encouragement qui se centre sur les forces de l’individu.
  • Les enfants élaborent leurs croyances à partir de la perception de leurs expériences qui influenceront leurs comportements tout au long de leur vie. La discipline positive s’intéresse aux besoins qui se cachent derrière les comportements des enfants
  • Nous décidons de ce que nous faisons. Par conséquent, nous pouvons changer. Même si nous sommes impuissants à changer une situation, nous pouvons choisir notre réponse
  • Nous cherchons une réponse adaptée à nos difficultés par la résolution de problème
  • La liberté individuelle s’accompagne de responsabilités sociales.
Ce qui est unique dans la démarche de discipline positive (DP) :
  • Une formation très appliquée dans laquelle les compétences sont intégrées de façon pratique. Le véritable apprentissage pour Adler est à la fois cognitif et émotionnel.
  • L’approche DP prend en compte les besoins des enfants, des éducateurs et des parents de façon cohérente et harmonieuse. Elle implique ainsi tous les acteurs de la communauté, tout en offrant à chacun des modules spécifiques de formation.
  • Un réseau de soutien sur le long terme (ouvrages multiples, forums d’échange, modules de formation, ateliers, entraide au sein de la communauté) permettent à l’école de faire vivre la démarche tout en gardant sa pleine autonomie.
  • Des formateurs en DP pouvant travailler avec les écoles et les communautés et pouvant former des personnes « ressource » au sein des établissements. De nombreux ateliers et modules de formation sont disponibles.
  • Un parcours permettant de devenir soi-même formateur.
  • Une approche souple et dynamique permettant à chacun de rester autonome et de nourrir son rapport à l’autre. Il ne s’agit pas seulement d’outils mais d’un regard sur la vie.
  • Une approche peu coûteuse qui vient enrichir l’existant.

Les 5 critères de la DP selon Jane Nelsen

  • Aide les enfants à développer le sentiment d’être connecté (appartenir et contribuer). Il s’agit ici d’un des grands principes adlériens.
  • S’appuie sur la notion de respect mutuel et d’encouragement: bienveillance, empathie et fermeté simultanément.
  • Se veut efficace à long terme (contrairement à la punition qui n’est efficace qu’à court terme). L’approche s’intéresse à ce que l’enfant pense, ressent et apprend et ce qui va lui permettre de s’épanouir dans le futur.
  • Enseigne des compétences sociales essentielles utiles pour soi et au sein de sa communauté : le respect, l’attention aux autres, la résolution de problème, la coopération et le sens des responsabilités.
  • Invite l’enfant à découvrir ce dont il est capable : encourage l’autonomie, la responsabilisation, l’estime de soi.

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La Revue des Talents du Tourisme

Les étudiants en tourisme de l’Institut Supérieur Clorivière ont du talent. Ils l’ont montré aux côtés des professionnels du secteur en participant à l’organisation d’une soirée inédite le 19 décembre 2019, dont le magazine Tour Hebdo était le partenaire, dans les locaux de MSC Croisières.

Mandatés par le Skål International, première association mondiale regroupant tous les secteurs de l’industrie des voyages et du tourisme (15.000 adhérents répartis dans 80 pays), les étudiants de première année ont travaillé dans le cadre d’un atelier de professionnalisation à l’organisation de la « Revue des Talents du Tourisme » avec comme missions la rédaction d’un communiqué de presse, la conception des cartons d’invitation et l’accueil des participants.

Malgré les grèves, la première édition de cet événement inédit a réuni près de 100 professionnels du tourisme, tous (ou presque… !) artistes d’un jour. Un vrai succès et une belle ambiance qui a convaincu les organisateurs de renouveler l’expérience en décembre 2020 ! Cet événement était organisé par Le Skål International Paris en partenariat avec MSC Croisières, Air France, la Martinique, la Maison de Champagne EPC et Tour Hebdo.

Cérémonie de remise des diplômes

C’est dans une joyeuse ambiance de retrouvailles entre camarades de classe qui s’étaient, pour certains, perdus de vue depuis plus de 4 mois, que débuta la cérémonie de remise des diplômes au cours de laquelle furent mis à l’honneur les lauréats, naturellement, mais aussi le corps professoral et le personnel administratif qui, réunis dans un même effort, ont contribué à la réussite de tous.

Que d’émotions pour nos étudiants de voir défiler, sur l’écran géant qui domine le fond de la salle Adélaïde, leur portrait pris le jour de la rentrée, deux ans plus tôt et de voir entendre leur nom lorsque leur professeur référent les appelle pour monter sur la scène. Coiffés d’un chapeau, ils prennent tous la pose, ensemble, pour célébrer et figer l’instant.

Le temps du buffet permet à chacun de se remémorer tous les bons moments vécus dans ces 2 années si cruciales pour leur devenir et de voir tout le chemin parcouru. C’est sur les boulevards de Paris que se prolongea la soirée de nombreux étudiants qui, pour beaucoup, reviendront à Clorivière dans quelques années, forts de leur expériences, sur qui nous pourrons compter pour la conter.

Sylvain Grelier – Chef d’Etablissement

Voyage d’études des BTS TOURISME

Voir en plein écran

La Croisière s’amuse… mais n’oublie pas de travailler  !

Face au boom de la croisière sur le marché français (+ 10 % de croissance sur les 5 dernières années !), les étudiants ont choisi de ne pas rester à quai en embarquant du 8 au 13 novembre dernier sur le Favolosa, un des fleurons de la flotte de l’armateur Costa, pour une croisière d’automne en Méditerranée.

Nos 62 futurs agents de voyages et leurs 4 professeurs accompagnateurs se sont glissés parmi les 3800 autres passagers et 1150 membres d’équipage pour tester la croisière nouvelle génération, loin des clichés nostalgiques. Au programme : découvertes culturelles lors des escales (Savone, Rome et Barcelone), visites et conférences professionnelles (rencontre avec le personnel navigant Costa, visite des différents types de cabines, visite d’un hôtel à Savone, etc.) et bien entendu, détente à bord pendant la navigation afin de profiter au maximum des équipements du paquebot (piscines, salle de sports, sauna et hammam, casino, bars et discothèque,…) et des nombreuses animations proposées (spectacles, shows et animations en journée).

Convaincus par l’originalité et la qualité du produit, les étudiants sont désormais parfaitement formés pour monter à l’abordage de leur vie professionnelle et vendre à leurs futurs clients de très nombreuses croisières.

Ainsi vogue le navire de l’Institut Supérieur Clorivière!

Frédéric Balot – Directeur des Etudes / Professeur de Tourisme

Vidéo Youtube – Visite professionnelle à bord du Costa Favolosa – 2017 Réalisé par Jeremy Pyronnet.

Pour voir toutes les photos du voyage d’études, cliquez ici.

Colloque National de l’Association Jeunesse et Entreprises

Les jeunes sont l’avenir et les entreprises représentent l’emploi, par conséquent les deux parties ont toutes les raisons de s’entendre.

Le colloque national de l’Association Jeunesse et Entreprises s’est tenu au palais d’Iena le 13 octobre 2016. Nous avons assisté à des interventions diverses à travers des débats, qui se penchaient sur le thème : « L’équation du futur : jeunes et emplois ». Différents intervenants, tels que des étudiants ou des entreprises, ont animé ce colloque avec de nombreux discours et témoignages. Il a eu pour but d’informer, de motiver les jeunes qui ne sont pas encore décidés, et de les éclairer sur les conditions de vie en entreprise.

Après une introduction sur l’apprentissage et l’alternance des jeunes, nous avons assisté à des interventions d’étudiants qui relataient leurs expériences dans un premier débat, qui avait pour but de comprendre si l’apprentissage et l’alternance sont réellement des portes d’entrée dans les entreprises. Les entreprises leur ont fait confiance, et leur ont confié des tâches concrètes. Cependant, les étudiants, malgré le souhait des dirigeants, ne restent pas toujours après l’obtention de leur diplôme. Ce débat nous a également montré que dans le monde d’aujourd’hui, on ne fait plus le même métier toute notre vie. De plus, l’alternance n’est pas adaptée à tous les profils, cela nécessite beaucoup de maturité, mais elle prépare bien à la vie professionnelle. L’étudiant et l’entreprise doivent se faire confiance.

Dans un second débat  pour comprendre l’entreprise et partager le goût d’entreprendre, nous avons entendu d’autres expériences de jeunes et des interventions de professionnels qui sont venus témoigner. Dans l’apprentissage, la personnalité de l’étudiant est importante, et il doit utiliser ses compétences théoriques par la pratique. Aujourd’hui, l’alternance devient de plus en plus valorisée. Selon les intervenants, la création d’un nouveau service civique serait utile et il faudrait simplifier le droit du travail pour relancer le pays. L’étudiant doit avoir une curiosité d’apprendre, doit s’intéresser à tout, se faire confiance et se motiver. Les entreprises, quant à elles, doivent éviter de contraindre, doivent aider les jeunes, lever les obstacles ou travailler plus le week-end pour s’adapter par exemple. Aujourd’hui, avec un taux de chômage chez les jeunes qui baisse et la création de nouveaux emplois en Ile de France, il faut apprendre à enchaîner plusieurs métiers, avoir envie d’apprendre toute sa vie et s’adapter à la société, mais beaucoup de voies conduisent à l’emploi.

Les jeunes sont l’avenir et les entreprises représentent l’emploi, par conséquent les deux parties ont toutes les raisons de s’entendre.

Joénnie Jebeili – Étudiante BTS Tourisme